Département de Français et Langues Africaines, Institut Supérieur Pédagogique de la Gombe, Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Kinshasa, RD Congo
This article discusses the problem of the existence of oral literature in contemporary times. The term contemporaneity contradicts the past to which most of the definitions of oral literature always refer (to a people’s past). This is why, for some people, the transcription of ancient oral literary genres has automatically consecrated the end or death of African oral literature. In this modest study, therefore, there is talk of demonstrating, with supporting evidence, that the oral literature is still current and alive to this day. Handwriting is thus far from having superseded orality. The advent of new information and communication technologies (Icts) has, on the contrary, strengthened the position of orality, which ceases to be the prerogative of societies without writing.
Cet article a pour objet la poésie funèbre qui est pratiquée tant par les Corses que par les Mɔ́ngɔ. Les deux peuples ont, dans leurs cultures respectives, désigné ce genre littéraire oral sous deux terminologies dialectales locales qui se traduisent en langue française par le mot "Voix". Ce fait a suscité l’intérêt pour l’étude comparative.
L’analyse comparative de deux textes, corse et mɔ́ngɔ, a révélé qu’en dehors de la dénomination commune du genre, les deux textes oraux présentent des caractéristiques semblables tant sur le plan de la forme que celui du fond.