[ Incidence de la monnaie sur le PIB en République Démocratique du Congo : Une approche empirique de vérification de l’hypothèse de neutralité monétaire ]
Volume 21, Issue 1, August 2017, Pages 171–182
Janvier EGUDRA NYADRI1
1 Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, Université de Kisangani, RD Congo
Original language: French
Copyright © 2017 ISSR Journals. This is an open access article distributed under the Creative Commons Attribution License, which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.
La neutralité de la monnaie est une hypothèse de prédilection des économistes du courant libéral, selon laquelle la quantité de monnaie existante n’affecte pas l'économie (production, revenu, investissement, épargne, prix relatifs). Cette hypothèse est mise en rude épreuve suite aux pertinentes conclusions de l’analyse de John Maynard Keynes très dominantes après la deuxième guerre mondiale, considérant que toute offre ne rencontre pas nécessairement sa propre demande. A la lumière de ce débat, la présente étude s’est interrogée sur la validité de cette hypothèse théorique en RDC, en partant des conclusions de la nouvelle synthèse néoclassique. Il s’est agi d’analyser le rapport entre les séries annuelles : PIB et de masse monétaire réels, sur une période s’étalant de 1960 à 2013 en vue d’inspecter les effets des chocs d’impulsion monétaire sur la production en RDC. Cette étude fondée sur l’hypothèse de non neutralité monétaire de l’inspiration keynésienne, est conduite au moyen du modèle vectoriel autorégressif VAR avec restrictions spécifié dans le cadre de cointégration et utilisé pour de séries non stationnaire et cointégrées, appuyé par la technique documentaire. L’estimation du modèle VAR par la détermination du Lag maximum, illustre que le paramètre associé à la production, décalée d’une période est statistiquement significatif. C’est-à-dire, en admettant une possibilité de se tromper à 5%, la production demeure significativement fonction positive de la variation de masse monétaire. Ce résultat confirme donc l’hypothèse de base, et permet d’affirmer que la monnaie n’est pas neutre en RDC de 1960 à 2013.
Author Keywords: Masse monétaire (MM), Neutralité de la monnaie, Produit Intérieur Brut (PIB).
Volume 21, Issue 1, August 2017, Pages 171–182
Janvier EGUDRA NYADRI1
1 Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, Université de Kisangani, RD Congo
Original language: French
Copyright © 2017 ISSR Journals. This is an open access article distributed under the Creative Commons Attribution License, which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.
Abstract
La neutralité de la monnaie est une hypothèse de prédilection des économistes du courant libéral, selon laquelle la quantité de monnaie existante n’affecte pas l'économie (production, revenu, investissement, épargne, prix relatifs). Cette hypothèse est mise en rude épreuve suite aux pertinentes conclusions de l’analyse de John Maynard Keynes très dominantes après la deuxième guerre mondiale, considérant que toute offre ne rencontre pas nécessairement sa propre demande. A la lumière de ce débat, la présente étude s’est interrogée sur la validité de cette hypothèse théorique en RDC, en partant des conclusions de la nouvelle synthèse néoclassique. Il s’est agi d’analyser le rapport entre les séries annuelles : PIB et de masse monétaire réels, sur une période s’étalant de 1960 à 2013 en vue d’inspecter les effets des chocs d’impulsion monétaire sur la production en RDC. Cette étude fondée sur l’hypothèse de non neutralité monétaire de l’inspiration keynésienne, est conduite au moyen du modèle vectoriel autorégressif VAR avec restrictions spécifié dans le cadre de cointégration et utilisé pour de séries non stationnaire et cointégrées, appuyé par la technique documentaire. L’estimation du modèle VAR par la détermination du Lag maximum, illustre que le paramètre associé à la production, décalée d’une période est statistiquement significatif. C’est-à-dire, en admettant une possibilité de se tromper à 5%, la production demeure significativement fonction positive de la variation de masse monétaire. Ce résultat confirme donc l’hypothèse de base, et permet d’affirmer que la monnaie n’est pas neutre en RDC de 1960 à 2013.
Author Keywords: Masse monétaire (MM), Neutralité de la monnaie, Produit Intérieur Brut (PIB).
How to Cite this Article
Janvier EGUDRA NYADRI, “Impact of the currency on the GDP in Democratic Republic of Congo : An empiric approach of verification of the monetary neutrality hypothesis,” International Journal of Innovation and Applied Studies, vol. 21, no. 1, pp. 171–182, August 2017.