Abstract: (french)

L'objectif de ce travail était d'évaluer l'incidence de l'instruction dans les structures socioéconomiques de ménages ruraux de Kipushi. Une enquête s'est déroulée auprès de 123 ménages ruraux pris de manière aléatoire. Les résultats montrent qu'il ya plus d'hommes (62,5%) analphabètes que les femmes. Le niveau d'étude n'influence pas la taille de ménages mais ceux dont les responsables n'ont pas étudié comptent 7±0,5 personnes. L'agriculture constitue 54% de profession mais elle occupe 55,9% de chefs de ménages de niveau primaire. Les exploitations agricoles familiales plus anciennes appartiennent à 50% aux chefs de niveau primaire suivis de 45,2% de niveau secondaire. L'héritage, l'achat et le don du chef du village constituent 92, 2 % de mode d'accès à la terre. Par ailleurs, aucun niveau d'instruction n'a eu d'effet sur la superficie du maïs emblavée ni sur le rendement de cette culture. En revanche, le niveau d'instruction universitaire a eu d'impact sur le revenu et le nombre de repas mais dans un contexte de débrouille et de développement de stratégies de diversification des sources de revenu selon chaque ménage, ces revenus peuvent varier à tout moment en faveur de n'importe quelle catégorie d'instruction. Il a été noté que le poste alimentaire est privilégié mais la consommation individuelle par jour varie entre 0, 4 à 0,63$ ˂ à 1,25 $ comme seuil de la pauvreté Ces résultats constituent un plaidoyer auprès des acteurs de développement pour l'amélioration de conditions de vie en milieu rural.

Author Keywords: Capital humain, agriculture, ménage agricole, revenu, pauvreté, milieu rural.