Volume 24, Issue 2, September 2018, Pages 480–488
Rachid Othmani1
1 Département droit public, Centre des études doctorales, Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales, Université Moulay Ismail, Meknès, Morocco
Original language: French
Copyright © 2018 ISSR Journals. This is an open access article distributed under the Creative Commons Attribution License, which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.
Les problèmes urbains sont une excellente porte d’accès aux problèmes sociaux. Toute action sur la ville est aussi, inévitablement une action sur le social, sur le politique et sur l’économique, du fait qu’elle nécessite la mobilisation de tous ces secteurs et qu’elle modifie la situation existante. Au fil des années, diverses idéologies se sont greffées sur la question urbaine pour expliquer les causes des dysfonctionnements sociaux, politiques et économiques. Il faut se souvenir que la « recette » conseillé dans les années 60 aux pays du Sud pour sortir de la crise politique était « croissance d’abord, démocratie après », tandis qu’actuellement on parle de « démocratie d’abord, croissance après », cela correspond, en fait très exactement aux objectifs des grandes puissances occidentales. Cette politique est présentée de façon abusive comme la « one best way » et comme la condition incontournable de la démocratie. La situation urbaine actuelle nous permet de constater ses limites, mais, la construction d’une alternative économiquement crédible et socialement responsable se heurte à des difficultés idéologiques importantes et, reste, souvent prisonnière des vieilles recettes imposées.
Author Keywords: Politique de la ville, exclusion sociale, évaluation, gouvernance, stratification, ségrégation, intégration, développement sociale.
Rachid Othmani1
1 Département droit public, Centre des études doctorales, Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales, Université Moulay Ismail, Meknès, Morocco
Original language: French
Copyright © 2018 ISSR Journals. This is an open access article distributed under the Creative Commons Attribution License, which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.
Abstract
Les problèmes urbains sont une excellente porte d’accès aux problèmes sociaux. Toute action sur la ville est aussi, inévitablement une action sur le social, sur le politique et sur l’économique, du fait qu’elle nécessite la mobilisation de tous ces secteurs et qu’elle modifie la situation existante. Au fil des années, diverses idéologies se sont greffées sur la question urbaine pour expliquer les causes des dysfonctionnements sociaux, politiques et économiques. Il faut se souvenir que la « recette » conseillé dans les années 60 aux pays du Sud pour sortir de la crise politique était « croissance d’abord, démocratie après », tandis qu’actuellement on parle de « démocratie d’abord, croissance après », cela correspond, en fait très exactement aux objectifs des grandes puissances occidentales. Cette politique est présentée de façon abusive comme la « one best way » et comme la condition incontournable de la démocratie. La situation urbaine actuelle nous permet de constater ses limites, mais, la construction d’une alternative économiquement crédible et socialement responsable se heurte à des difficultés idéologiques importantes et, reste, souvent prisonnière des vieilles recettes imposées.
Author Keywords: Politique de la ville, exclusion sociale, évaluation, gouvernance, stratification, ségrégation, intégration, développement sociale.
How to Cite this Article
Rachid Othmani, “La politique de la ville et le développement social : Quelle interaction ?,” International Journal of Innovation and Applied Studies, vol. 24, no. 2, pp. 480–488, September 2018.