[ Disponibilité et usages des résidus de cabossage en cacaoculture en Côte d’Ivoire: Une opportunité pour améliorer la fertilité des sols et la biosécurité des végétaux ]
Volume 41, Issue 4, February 2024, Pages 1273–1285
Kouamé Paulin KOFFI1, Kouacou René AKANVOU2, Mahyao Germain ADOLPHE3, and KOUADIO Konan-Kan Hippolyte4
1 Laboratoire des Sciences du Sol, de l’Eau et des Géomateriaux (LSSEG), UFR-Sciences de la Terre et des Ressources Minières (STRM), Université Félix Houphouët Boigny (UFHB), Abidjan, Côte d’Ivoire
2 Centre National de Recherche Agronomique (CNRA), Abidjan, Côte d’Ivoire
3 Centre National de Recherche Agronomique (CNRA), Abidjan, Côte d’Ivoire
4 Université FHB, UFR des Sciences de la terre et des Ressources Minières (STRM), Laboratoire des Sciences du Sol, de l’Eau, des Géomatériaux, 22 BP 582 Abidjan 22, Côte d’Ivoire
Original language: French
Copyright © 2024 ISSR Journals. This is an open access article distributed under the Creative Commons Attribution License, which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.
The aim of this study is to map land use and analyse the dynamics of landscape structure through the spatial transformation processes that took place between 1987 and 2017. The analysis, using remote sensing, spatial indices and spatial transformation processes, showed a heterogeneous landscape associated with an increase in the extent of human activity over the period studied. The classes have undergone a number of spatial transformations, the most striking of which are dissection and fragmentation for natural formations and creation for artificial formations. These processes are linked to the combined effect of human activities and the natural dynamics of the region’s plant formations.
Author Keywords: Cocoa pod residues, husk uses, cocoa farming, Ivory Coast.
Volume 41, Issue 4, February 2024, Pages 1273–1285
Kouamé Paulin KOFFI1, Kouacou René AKANVOU2, Mahyao Germain ADOLPHE3, and KOUADIO Konan-Kan Hippolyte4
1 Laboratoire des Sciences du Sol, de l’Eau et des Géomateriaux (LSSEG), UFR-Sciences de la Terre et des Ressources Minières (STRM), Université Félix Houphouët Boigny (UFHB), Abidjan, Côte d’Ivoire
2 Centre National de Recherche Agronomique (CNRA), Abidjan, Côte d’Ivoire
3 Centre National de Recherche Agronomique (CNRA), Abidjan, Côte d’Ivoire
4 Université FHB, UFR des Sciences de la terre et des Ressources Minières (STRM), Laboratoire des Sciences du Sol, de l’Eau, des Géomatériaux, 22 BP 582 Abidjan 22, Côte d’Ivoire
Original language: French
Copyright © 2024 ISSR Journals. This is an open access article distributed under the Creative Commons Attribution License, which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.
Abstract
The aim of this study is to map land use and analyse the dynamics of landscape structure through the spatial transformation processes that took place between 1987 and 2017. The analysis, using remote sensing, spatial indices and spatial transformation processes, showed a heterogeneous landscape associated with an increase in the extent of human activity over the period studied. The classes have undergone a number of spatial transformations, the most striking of which are dissection and fragmentation for natural formations and creation for artificial formations. These processes are linked to the combined effect of human activities and the natural dynamics of the region’s plant formations.
Author Keywords: Cocoa pod residues, husk uses, cocoa farming, Ivory Coast.
Abstract: (french)
En Côte d’Ivoire, la production de cacao (2 248 000 tonnes en 2020/2021) génère d’énormes quantités de résidus de cabossage qui sont abandonnées dans les cacaoyères favorisant la prolifération des maladies, telle que la pourriture brune des cabosses. L’objectif de cette étude a été d’évaluer la disponibilité des résidus de cabossage et de décrire les modes d’usage en cacaoculture. Une enquête a été conduite auprès de 125 producteurs dans quatre départements de forte production du cacao. Les résultats ont montré que la production 480,19 Kg/ha/an de fève génère 960,40 Kg/ha/an de coques. Les résidus de cabossage utilisés sont les coques (44% des producteurs), le rachis (13,6%) et le jus de mucilage (100%). Les coques sont étalées sous les cacaoyers et/ou les bananiers (22,4%), compostés (8,8%) ou utilisés pour la fabrication de la potasse (7,2%). Les rachis sont utilisés en étalage sous les cacaoyers ou pour la nutrition animale. Le jus est parfois mélangé aux herbicides pour éliminer les mauvaises herbes dans les exploitations. Cette étude a montré qu’il existe une quantité importante de résidus de cabossage disponible mais les taux d’usages sont encore faibles. L’amélioration des pratiques de valorisation contribuerait à une production agricole durable ainsi qu’à réduire les problèmes sanitaires dans les exploitations cacaoyères.
Author Keywords: Résidus cabossage, usages coques, cacaoculture, Côte d’Ivoire.
How to Cite this Article
Kouamé Paulin KOFFI, Kouacou René AKANVOU, Mahyao Germain ADOLPHE, and KOUADIO Konan-Kan Hippolyte, “Availability and uses of cocoa pod residues in Côte d’Ivoire: An opportunity to improve soil fertility and plant biosecurity,” International Journal of Innovation and Applied Studies, vol. 41, no. 4, pp. 1273–1285, February 2024.
