Background: Lung cancer is the leading cause of cancer death worldwide; non-small cell lung carcinoma (NSCLC) is the most common, accounting for 85% of all lung carcinomas.
Methods: This was a retrospective study of 399 cases of lung carcinomas who were managed between January 2011 and December 2016 at surgical pathology department at Hassan II university hospital of Fez (Morocco). The clinical, radiological, histopathological, immunohistochemical and evolving details were collected from patients’s files.
Results: There were 316 men (79%) and 83 women (21%), with a mean age of 59 years. The tumors size was classified as T1 (2%), T2 (19 %), T3 (15 %) and T4 (64%) According to the 2009 UICC TNM classification, the majority of cases were in stage IV (82%). Histological examination found 262 adenocarcinomas (66%), 78 squamous cell carcinomas (18%), 47 neuroendocrine noeoplasms (11 %), 16 metastasis (2,3%) and 2 carcinomas NOS. The immunohistochemical staining was done in 365 cases (92%). Cytokeratin7 was positive in 84% of cases, including 93% (214) adenocarcinomas versus 4% (9) neuroendocrine carcinomas and 3% (7) epidermoid carcinomas (p = 0.000001). TF1 was positive in 55% of cases with 86% (158) adenocarcinomas, 14% (24) neuroendocrine carcinomas and 0% squamous cell carcinomas. CK5 / 6 was positive in 86% (35) squamous cell carcinomas versus 14% (6 cases) adenocarcinomas. P63 was positive in 99.7% of the squamous cell carcinomas versus 0.3% of adenocarcinomas. Chromogranin A and synaptophysin were positive in 100% of neuroendocrine tumors. Overall, a discordant intratumoral immunohistochemical heterogeneity was rarely observed. Although TTF-1 appeared specific (97.3%) and sensible (86.2%) in the diagnosis of adenocarcinoma.
After a median follow-up of 11 months [3-28 months], the median overall survival was 23 months. Overall survival rates were 50% at 23 months. In univariate analysis, 5 factors were statistically associated with overall survival. These factors are the histological type (adenocarcinoma versus squamous cell carcinoma versus neuroendocrine neoplasm), size tumor (T1-2 vs T3-4), lymph node status (N0 vs N +), stage of disease (I-II vs III-IV) And the performance score (PS 0-1 vs PS2-3-4) (Table 8).
It is noted that overall survival is improved in patients under the age of 60 years, female, performance statute (PS 0 or 1), non-smoking, with adenocarcinoma, localized with a small size tumor (T1 / 2) and N0.
Conclusion: Lung cancer are the leading cause of death in men worldwide, and, for many years, researchers are struggling to stop its progression and improve prognosis. In our experience locally advanced and metastatic adenocarcinomas are most common with a mean decrease of survival for delays diagnosis and the management, which joins the literature data.
Introduction: L'amylose localisée ou pseudo-tumorale est caractérisée par un dépôt de protéines fibrillaires dans un site de l'organisme sans atteinte systémique. La localisation trachéo-bronchique est la plus fréquente des amyloses respiratoires. Elle doit être évoquée devant toute lésion sténosante d'allure bénigne.
Objectifs: A travers deux observations, nous allons étudier la forme pseudo-tumorale de l’amylose localisée trachéo-bronchique.
Observation1: patient âgé de 40 ans, sans antécédents pathologiques notables, qui consulte pour dyspnée inspiratoire évoluant depuis un an, associée à une toux sèche, sans autres signes extra respiratoires. La tomodensitométrie a objectivé une sténose trachéale avec des calcifications, étendue sur les grosses bronches. Une endoscopie bronchique rigide a été réalisée objectivant un épaississement circonférentiel de la trachée, s'étendant jusqu’aux grosses bronches avec réduction de son diamètre de plus de 50%. Des biopsies ont été réalisées. L’examen anatomopathologique a posé le diagnostic d’amylose trachéo-bronchique.
Observation2: Patiente de 52 ans, diabétique sous ADO. Elle présente depuis 2 mois une toux et une dyspnée inspiratoire et expiratoire, avec un Wheezing à L’examen pleuro-pulmonaire. La TDM thoracique montre un processus tissulaire du segment initial de la trachée (en sous glottique). La fibroscopie bronchique note un bourgeon circonférentiel. Le diagnostic de l’amylose était retenu sur les résultats de la biopsie du bourgeon.
Discussion: L’amylose trachéo-bronchique dans sa forme pseudo-tumorale est la plus fréquente de l’amylose respiratoire, elle se caractérise par un dépôt sous muqueux de la substance amyloïde le plus souvent du type AL dans les formes primaires et de type AA dans les formes secondaires. La symptomatologie est celle d’une sténose des voies aérienne ainsi elle peut mimer une tumeur d’allure bénigne ou un asthme. L’imagerie caractérise l’atteinte et pourra suspecter le diagnostic, l’endoscopie bronchique est primordial en visualisant la lésion et réalisant des biopsies. L’histologie confirme la nature amyloïde de la lésion par la coloration spéciale au rouge congo et l’étude immunohistochique.
Conclusion: L’amylose trachéo-bronchique localisée est rare. Le diagnostic est anatomopathologique basé sur la coloration par le rouge Congo. L’étude immunohistochimique est nécessaire afin de déterminer le type de l’amylose. Le pronostic dépend de la symptomatologie et les possibilités thérapeutiques.
La tuberculose génitale pseudo tumorale est une maladie infectieuse curable. Son tableau clinique est souvent trompeur simulant une tumeur ovarienne ou tubaire. La tuberculose génitale se situe au Maroc à la cinquième place après la tuberculose pulmonaire, ganglionnaire, ostéo-articulaire et digestive ; Sa localisation pelvienne représente 6 à 10% dominée par l´atteinte tubaire, puis cervicale et endométriale. La forme tumorale représente 15% de l´ensemble des localisations pelviennes de la tuberculose.
Nous présentons l’observation d’une patiente de 34 ans sans antécédents pathologique notables. Elle a consulté pour des douleurs pelviennes. L’échographie et la TDM pelviennes ont objectivé une tumeur tubaire droite. Une coelioscopie a été réalisée, mettant une évidence une tumeur tubaire droite et une trompe gauche boudinée. La patiente a bénéficié d’une salpingectomie bilatérale. L'étude histologique a montré la présence de lésions granulomateuses avec nécrose caséeuse. Le traitement par les antibacillaires a été instauré selon le protocole 2ERHZ/ 4RH.
La tuberculose pelvienne pseudo tumorale est l'apanage de la femme jeune. Le diagnostic est posé par l’étude histologique des prélèvements biopsiques ou des pièces de salpingectomies obtenue lors de l’exploration chirurgicale. Son pronostic est lié à l'infertilité séquellaire.