This study objective is to determine the zoo technical and economic performance of feed formulas based on local resources in meat production. This work was carried out at 60 days with 27 red goats of average weight 11.0 ± 1.39 kg, divided into 9 goats per feed formula tested in the 3 villages of the Maradi region in Niger. Three (3) formulas (F1, F2, F3) based on crushed stems of millet, sorghum, peanut haulm, cowpea, Faidherbia albida pods, wheat bran and cottonseed cake, have been tested in Djirataoua, Adrawa and Kataré Moussa. The results show that the ingestion and weight growth performance are similar for the 3 formulas. Growth performance is higher in bucks of formula 3, which have an average daily gain of 26 ± 3.57g / day higher than 23.3 ± 5.67g / day for formulas 1 and 22.5 ± 4.89g / day for formula 2. Formula 3 has the best feed efficiency value (7± 1.33 kg Dry Mater in take by kg of weight gain). The production costs per goat are higher for Formula 3, which exceeds Formula 1 by 341 Franc CFA and Formula 2 by 370 Franc CFA The economic rates of return of the 3 formulas are identical (17%) but formula 3 is the most efficient, more efficient and more economically profitable. Formula 3 can be popularized with producers and livestock feed manufacturing units.
L’étude a été conduite pendant 3 ans à Maradi et à Niamey. Elle vise à connaître les caractéristiques du système d’approvisionnement en fourrages des élevages urbains et périurbains. Un suivi périodique a été effectué sur 13 axes routiers et 22 points de vente des fourrages au niveau des 2 villes. Les enquêtes saisonnières auprès de 174 acteurs portant sur les caractéristiques des fourrages, ont été conduites. L’analyse bromatologique des 16 échantillons de fourrages prélevés sur les marchés, a été faite. L’analyse multi-variée des données a été réalisée avec le logiciel SPSS 10. Les résultats ont montré que les fourrages commercialisés proviennent des champs, des périmètres irrigués, des vallées, des plateaux, des jachères et des enclaves pastorales. Ils appartiennent à 34 espèces reparties en 14 familles dont les Poaceae (41,1%), des Fabaceae (14,7%), des Mimonaceae (9%), Ceasalpiniaceae (6%) et 29% pour les 10 familles restantes. Les résidus de cultures ont constitué 48% à Niamey et 55% à Maradi des fourrages vendus. Les principaux acteurs de la chaîne de valeur fourrages sont: producteurs, collecteurs, vendeurs, transporteurs et acheteurs (éleveurs, détaillants, unités aliments/bétail). La vente des fourrages est pratiquée par les hommes adultes (841,4%), les adolescents (12,50,71%) et les femmes (3,50,71%). Les fourrages riches en azote (MAT≥ 8%) sont les plus chers. La récolte et la vente des fourrages sont des activités créatrices d’emploi et génératrices de revenus substantiels mais représentent à long terme une sérieuse menace pour l’équilibre agro-écologique des systèmes de production et de l’environnement périurbain.