Objective : This study is conducted on the Goulbi N'Kaba Valley in Niger. The objective of this study is to determine the pastoral value and productivity of this area.
Methodology : The methodological approach is focused on the sites of pastoral discharge sites and on two (2) transects (GB-GT and KH-DK), approximately 6.5 km long, running through the adjacent terraces (fields), the corridors of passage and the sylvo-pastoral zone (ZSP) of the valley. Phytosociological surveys based on abundance (number) and dominance (recovery) of species, and the harvest of phytomass were regularly made in plots of 2500 m². The quadratic points aligned method and the integral biomass harvest method were applied. Forage and pastoral values, productivities and load capacities were appreciated.
Results : Forage values (legumes, graminoids, phorbes) of pastoral discharge sites in 2004 (16 ; 22 ; 51) are higher than those in 2014 (8 ; 10 ; 29). This trend is maintained at the level of adjacent terraces (with 24, 22, 63 in 2004 against 17 ; 12 ; 40 in 2014) and corridors of passage (with 22 ; 21 ; 60 in 2004 against 15 ; 15 ; 11 in 2014). Pastoral values (2004 and 2014) move in the same direction as forage values (2004 and 2014). The productivity of species under crown is greater than that of species outside crowns. The productivities of 2004 are higher than those of 2014 on pastoral discharge sites and corridors of passage. Nevertheless those of 2014 (1398.6 ± 444.5 kg MS / ha) are higher than those of 2004 (1127.8 ± 608.4 kg MS / ha) on the adjacent terraces of the Goulbi N’Kaba valley. The carrying capacity follows the same trend as productivity in the Goulbi N'Kaba valley, but with much smaller values.
Conclusion : Pasture and pastoral values and productivities revealed the deterioration of rangelands of pastoral discharge sites, adjacent terraces and passage corridors in the Goulbi N'Kaba valley from 2004 to 2014.
L’étude a été conduite pendant 3 ans à Maradi et à Niamey. Elle vise à connaître les caractéristiques du système d’approvisionnement en fourrages des élevages urbains et périurbains. Un suivi périodique a été effectué sur 13 axes routiers et 22 points de vente des fourrages au niveau des 2 villes. Les enquêtes saisonnières auprès de 174 acteurs portant sur les caractéristiques des fourrages, ont été conduites. L’analyse bromatologique des 16 échantillons de fourrages prélevés sur les marchés, a été faite. L’analyse multi-variée des données a été réalisée avec le logiciel SPSS 10. Les résultats ont montré que les fourrages commercialisés proviennent des champs, des périmètres irrigués, des vallées, des plateaux, des jachères et des enclaves pastorales. Ils appartiennent à 34 espèces reparties en 14 familles dont les Poaceae (41,1%), des Fabaceae (14,7%), des Mimonaceae (9%), Ceasalpiniaceae (6%) et 29% pour les 10 familles restantes. Les résidus de cultures ont constitué 48% à Niamey et 55% à Maradi des fourrages vendus. Les principaux acteurs de la chaîne de valeur fourrages sont: producteurs, collecteurs, vendeurs, transporteurs et acheteurs (éleveurs, détaillants, unités aliments/bétail). La vente des fourrages est pratiquée par les hommes adultes (841,4%), les adolescents (12,50,71%) et les femmes (3,50,71%). Les fourrages riches en azote (MAT≥ 8%) sont les plus chers. La récolte et la vente des fourrages sont des activités créatrices d’emploi et génératrices de revenus substantiels mais représentent à long terme une sérieuse menace pour l’équilibre agro-écologique des systèmes de production et de l’environnement périurbain.